En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services adaptés à vos centres d’intérêts et réaliser des statistiques de visites

Mentions légales et conditions générales d'utilisation

Sidebar

Languages

Menu

assi

Résumé

  

« Voyez vous-même : la partie fondamentale du corps, le bon cucul bien familier, est à la base, c’est avec lui que l’action démarre. »« Voyez vous-même : la partie fondamentale du corps, le bon cucul bien familier, est à la base, c’est avec lui que l’action démarre. »


L’action de Ferdyurke se situe au début des années 1930 à Varsovie et dans un manoir de la campagne polonaise. C’est la satire de trois milieux : l’école, la bourgeoisie et la noblesse terrienne.

 L’école 


« Fuir signifiait non seulement quitter l’école, mais surtout se fuir soi-même, se fuir, fuir le blanc-bec que j’étais devenu à cause de Pimko, l’abandonner, revenir à l’homme adulte que j’étais. »


Un matin, Jojo, un trentenaire immature, se réveille dans la peau d’un élève adolescent. Tout le monde le traite en « blanc-bec » que l’on peut facilement infantiliser, « cuculiser ». Jojo atterrit d’abord sur les bancs d’une école caricaturale où le ridicule professeur Pimko essaie de maitriser les élans pubères de ses élèves et leur peu de goût pour les études. Deux scènes importantes : le viol par les oreilles de Siphon (l’idéaliste) et le duel des grimaces entre ce dernier et Mientus (le réaliste).

JPG - 6.9 ko
 Dessin de Joanna Remus.

 La bourgeoisie 

« Elle m’ignorait comme seule sait le faire une lycéenne moderne, elle m’ignorait en sachant très bien que j’étais amoureux de ses modernes attraits. »

Jojo se retrouve ensuite dans une famille bourgeoise, les Lejeune, l’incarnation des modes « modernistes » telles que le sport, l’hygiène, le snobisme d’être à la page. Ces mœurs étaient inspirés par la vie américaine. Jojo tombe amoureux de la lycéenne moderne, fille des Lejeune, qui méprise sa manière démodée d’exprimer son amour. Jojo l’espionne par le trou de la serrure, cherche à compromettre sa beauté et son style.

JPG - 37.4 ko
Emmanuel Pierre illustre « Ferdydurke » : Jojo face au professeur Pimko.

The Landed Gentry 

“The mystic clasp broke! The servant’s hand fell on the lordly countenance. Crash, bang, and stars […]”

Joey’s adventures conclude at a manor, where he must face the archaic manners of a landowning noble family—a setting well-known by the author on account of his own family background. At the novel’s end, we witness a servants’ revolt against the masters, and the narrator’s kidnapping of the property-owners’ daughter.

JPG - 36.9 ko
Dessin d’Emmanuel Pierre.


“C’est l’histoire grotesque d’un monsieur qui devient un enfant parce que les autres le traitent comme tel. “Ferdydurke” voudrait démasquer la Grande Immaturité de l’humanité. L’homme, tel que le livre le décrit, est un être opaque et neutre qui doit s’exprimer à travers certains comportements et par conséquent devient, à l’extérieur - pour les autres -, beaucoup plus défini et précis qu’il ne l’est dans son intimité. D’où une disproportion tragique entre son immaturité secrète et le masque qu’il met pour frayer avec autrui. Il ne lui reste qu’à s’adapter intérieurement à ce masque, comme s’il était réellement celui qu’il parait être. On peut dire que l’homme de “Ferdydurke” est créé par les autres, que les hommes se créent entre eux en s’imposant des formes, ou ce que nous appelons des « façons d’être ».C’est l’histoire grotesque d’un monsieur qui devient un enfant parce que les autres le traitent comme tel. “Ferdydurke” voudrait démasquer la Grande Immaturité de l’humanité. L’homme, tel que le livre le décrit, est un être opaque et neutre qui doit s’exprimer à travers certains comportements et par conséquent devient, à l’extérieur - pour les autres -, beaucoup plus défini et précis qu’il ne l’est dans son intimité. D’où une disproportion tragique entre son immaturité secrète et le masque qu’il met pour frayer avec autrui. Il ne lui reste qu’à s’adapter intérieurement à ce masque, comme s’il était réellement celui qu’il parait être. On peut dire que l’homme de “Ferdydurke” est créé par les autres, que les hommes se créent entre eux en s’imposant des formes, ou ce que nous appelons des « façons d’être ».
Witold Gombrowicz, préface à l’édition française de La Pornographie
 

Sommaire de Ferdydurke

I.  Enlèvement
II.  Emprisonnement et suite du rapetissement
III.  Attrapage et suite du malaxage
IV.  Introduction à Philidor doublé d’enfant
V.  Philidor doublé d’enfant
VI.  Séduction et suite de l’entraînement vers la jeunesse
VII.  Amour
VIII.  Compote
IX.  Espionnage et suite de la plongée dans la modernité
X.  Déchaînement de jambes et nouvel attrapage
XI.  Introduction à Philibert doublé d’enfant
XII.  Philibert doublé d’enfant
XIII.  Le valet de ferme, ou nouvel agrafage
XIV. 

Déchaînement de gueules et nouvel attrapage