"Le stupide, c’est le bête simple, brut et ignorant. Le bel esprit, c’est le sot vaniteux et snob, social et plein de lui-même. Il est vicieux parce qu’il a, dans une très large mesure, du fait de son intelligence, une capacité de contrôle sur ses sentiments et sur ses affects, mais laisse par faiblesse ceux-ci gouverner sa conduite. Dans les cas les pires, il a une parfaite conscience des valeurs de l’esprit mais il décide sciemment de s’y soustraire. Il est souvent savant, et c’est Gombrowicz qui donne la formule de base : « Plus c’est savant, plus c’est bête » ". - écrit Pascal Engel dans son article paru dans la revue En attendant Nadeau.